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Le Rebolado : une danse, une identité, une puissance

Née en Guyane française, terre métissée où se croisent les héritages africains, les cultures indigènes, les influences européennes et les traditions venues des pays voisins, je partage une histoire commune avec beaucoup d’autres. Ici, comme ailleurs en Amérique latine et dans les Caraïbes, la danse est bien plus qu’un divertissement : c’est un langage, une mémoire, un marqueur identitaire.

 

 

Un langage universel

 

Le Rebolado, ce mouvement rythmé et sensuel des hanches et du bassin, traverse les frontières et change de nom selon les territoires.

 

  • En Colombie, on parle de perreo (reggaeton).

  • En Jamaïque, en Guyane ou aux Antilles, c’est le wine ou le bubble (dancehall).

  • Au Nigeria, c’est le whine.

  • Aux États-Unis, il devient le twerk.

  • À Trinité-et-Tobago, on l’appelle, entre autres, roll your waist.

  • Et bien sûr, au Brésil, il s’inscrit dans le funk, la samba, le forró, ou autres.

 

 

Ces différences ne s’arrêtent pas aux noms : elles s’expriment aussi dans les langues (portugais, espagnol, créoles, anglais), les musiques (samba, reggaeton, soca, dancehall, kompa, zouk…) et les traditions festives et spirituelles(carnavals, chants, croyances mêlant christianisme et héritages africains).

 

Et pourtant, derrière cette diversité, le Rebolado reste toujours le même : un mouvement universel, profondément lié aux racines africaines et à l’énergie féminine.

 

 

Plus qu’un mouvement : un héritage

 

Pendant la colonisation, ce langage corporel a été marginalisé. Pourtant, il portait une mémoire : celle des ancêtres africains, de leur spiritualité, de leur puissance féminine. Aujourd’hui, pratiquer le Rebolado, c’est renouer avec ces racines et affirmer une identité longtemps effacée.

 

 

Un acte de résistance et d’émancipation

 

Les hanches sont le siège de l’énergie féminine. En les libérant, les femmes se réapproprient leur corps, leur sensualité et leur puissance. Dans un monde où les corps afro-descendants ont souvent été hypersexualisés, danser le Rebolado devient un geste de résistance. Ce n’est pas “se montrer”, c’est s’affirmer.

 

 

Une quête identitaire collective

​

Pour les femmes issues de l’histoire coloniale, le Rebolado est plus qu’une danse : c’est une façon de dire “je suis là, je viens de quelque part, j’ai une histoire et une culture”.

Chaque mouvement reconnecte à une mémoire collective et permet de transformer ce passé en force vivante, actuelle, contemporaine.

 

 

Le Rebolado, ce n’est pas juste danser.

C’est célébrer son corps, honorer ses racines et marcher librement dans le présent avec confiance.

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